markdown ou le plaisir d'écrire
23.02.2022
En début de semaine, l’article de Knut Melvær, Thoughts On Markdown, à propos de markdown a déclencher la passion des foules. Le débat est plutôt unilatéral en défense de markdown. Je ne vais pas reprendre les arguments de l’article. Voici quelques articles qui en discutent :
Pour ma part, le seul reproche que j’ai à faire à markdown c’est sa linéarité. J’aime bien profiter de la fonction de margin notes de la feuille de style tufte.css (mon implémentation vieillissante pour 11ty). Mais c’est une considération que l’on peut avoir en général concernant la conception actuelle de la page web sans que cela soit spécifique à markdown.
Rédigeant les notes de ce blog dans mon client mail, je trouve que markdown est un bon compromis pour garder une forme de sémiologie. Utiliser des *
signifie une forme d’emphase autant que de l’italique par exemple. Il y a des fois où j’apprécie également écrire complètement comme si c’était un fichier texte qui doit être lu comme tel ou plutôt comme si le texte était en fait l’artefact d’une correspondance avec un ami plus ou moins imaginaire (👋 arnaud, c’est toi). J’imagine parfois rajouter une personne en copie de mon mail de publication. Il est possible de très bien s’en sortir textuellement sans aucun artifice et sans laisser tomber l’hypertexte qui est parfois moins la capacité d’abuser de la balise <a>
que de simplement laisser des traces de lien vers d’autres pages.