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29.05.2023
Ces notes hebdomadaires sont l'occasion, pour moi, de revenir sur la semaine qui vient de s'écouler. Il y a deux semaines, j'avais publié la note à la va-vite et cela m'avait insatisfait, voire gêné. Dimanche dernier, j'étais prêt, mais j'ai finalement drafté rapidement la note et suis passé à autre chose. L'idée était de voir si j'avais l'envie, le temps et la disponibilité pour développer lundi matin avant de commencer la semaine. Ce n'est pas arrivé et j'étais presque soulagé d'avoir laissé la chose en l'état. Cette semaine, j'ai préparé la note au fur et à mesure. Aujourd'hui on est lundi, mais c'est férié donc on a qu'à dire que c'est comme si je publiais un dimanche et que la semaine n'a pas encore commencé.
Cette précision méta était un peu longue, mais je réalise que je n'y prends du plaisir et de l'utile seulement si j'y passe du temps.
rétrospecter
Je suis toujours principalement sur le même document et la même présentation que depuis des semaines. Il y a deux semaines, je ne savais pas trop quels étaient ma trame et mon propos. La veille de la présentation, j'ai eu la chance de pouvoir décaler l'échéance. Je ne saurai pas trop exprimer, encore, la reconnaissance du niveau de bienveillance dans lequel je navigue professionnellement actuellement. J'ai repris ma copie ces deux dernières semaines pour un résultat en fin satisfaisant. À vrai dire, je ne sais pas trop ce qui a changé. Peut-être un besoin d'itérer ou de se planter une première fois pour pouvoir se relever. Intérieurement, c'est un petit pas au-delà du perfectionnisme et d'une stratégie de l'échec. C'est une joie assez spéciale.
Il y a un soir où je tournais en rond à essayer de ne pas acheter et jouer à Zelda: Tears of the Kingdoms. J'ai regardé diverses vidéos du jeu, puis d'autres jeux et enfin j'ai sorti un jeu de rôle solo avec un nouveau carnet que je souhaitais inaugurer. J'ai ensuite passé la fin de la soirée à ne rien faire d'autre que d'essayer de me lancer sans succès. C'était assez pénible.
lire des livres
J'ai lu Kindred d'Octavia Butler. C'était très chouette. Je m'attendais à une écriture datée comme le sont parfois les romans de Le Guin. Le thème est d'actualité et le traitement de la partie plus fantastique est formidable. Cela ne m'a pourtant pas lancé dans une lecture des autres ouvrages de Butler bien que je reste curieux.
J'ai dévoré Yellowface de R. F. Kuang. L'ouvrage parle de racisme, du monde de l'édition, d'écrituer, du syndrome de l'imposteur et de solitude dans un style assez surprenant. Je peux comprendre que la forme déplaise et que le malaise intentionnel soit facilement mépris. Ce n'est pas un roman pour tout le monde.
J'ai lu Seule en sa demeure de Cécile Coulon. J'ai apprécié, mais sans plus. L'écriture est très fine. Je m'attendais à quelque chose d'un peu plus intense, voir d'incandescent, peut être l'ambiance me rappelant la trilogie du gamin de Kalman Stefansson.
J'ai terminé Adieux au capitalisme. C'était une lecture assez pénible et que j'aurai certainement adoré il y a quelques années quand j'ai acheté l'ouvrage. Trop incantatoire.
voir des films
Je suis allé voir Showing Up au cinéma. C'est un film assez doux et bienveillant.
Cela faisait un moment que je voulais regarder une nouvelle fois Rogue One de Tony Gillroy. Je l'avais trouvé bien, mais inoffensif à sa sortie. Aujourd'hui avec tous les contenus moyens qui ont été produits à partir de cette licence, j'ai réellement apprécié l'approche de Gillroy que l'on retrouvera dans Andor. C'est tout en profondeur et en nuance. On y retrouve aussi Donnie Yen, ce qui est toujours un plus.
jouer
J'attendais la sortie de Lego 2k Race pour y jouer avec mon fils. La nintendo switch souffre pas mal et c'est un peu trop chaotique pour que cela soit compréhensible par un jeune spectateur. Le mode construction à la manette est une certaine idée de l'enfer. C'est assez rigolo sans valoir son prix. Ils ont réussi à coller des microtransactions dans un produit pour "enfant", cela me fout la rage.
En début d'année, j'avais acheté Total War: Three Kingdoms en pensant que cela serait une meilleure machine à histoire que les romans de Ken Liu. Total War: Shogun est, il me semble, un des derniers jeux de mon adolescence. J'aime bien la gestion de bataille qui est toujours aussi grandiose, mais je n'avais pas vraiment réalisé que c'était un jeu de gestion. Cette partie est trop fouillis pour moi. J'ai surtout apprécié commencer une campagne, exercer une forme de rancune envers un voisin fictif puis laver mon karma en donnant de la nourriture à un autre royaume voisin dans le besoin. J'en ai profité pour commencer et alimenter un carnet, mentionné plus haut, sur mes histoires et apprentissages par le jeu vidéo.
photographier
Je n’ai pas pratiqué tous les jours et encore moins publié. Cela me manque. Après il me semble qu'il faisait assez moche, il y a deux semaines et que j'avais surtout la flemme de prendre la pluie pour cela.