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alimenter l'usine avec la machine

07.03.2023

Confiance : 4/5. Cet article concerne l'usage d'un modèle de langage comme outils d'écriture. Le mois qui s'est écoulé va dans le sens de mes intuitions sur ce sujet.

Effort : 2/5. Ce n’est pas très construit et il pourrait y avoir des liens vers les réflexions intéressantes sur les nouveaux usages pour la production écrite.


Il y a bientôt un mois, j'avais fait une courte expérimentation autour de ChatGPT et de LinkedIn. Ma contrainte de base était de passer 10 minutes maximum le matin devant l'interface. J'avais l'idée de tenir 30 jours, mais j'ai laissé tomber au bout de 5 jours parce que je n'avais pas envie d'y penser plus de 0 minute pendant mon week-end.

LinkedIn est un site de Microsoft dont l'utilité est théoriquement d'être un réseau social professionnel. C'est aussi un endroit où de nombreuses personnes se laissent aller dans des posts "inspirants" fleurant le burn-out et une forme de folie douce. Quand il y a des contenus intéressants, je trouve cela souvent regrettable pour les auteurs de n'avoir que cet espace de partage.

Utiliser le produit d'OpenAI, c'est l'entrainer gratuitement. Utiliser ses productions, c'est prendre le risque de raconter n'importe quoi et de ruiner la valeur d'attention des productions écrites.

"moins fois moins, cela fait plus". Right?

Ce que je retiens de cette expérience est que pour avoir des résultats satisfaisants, c'est que l'écriture d'un prompt est équivalente à l'écriture d'un code, spécifiquement d'un script. Ce qui me rappelle par ailleurs le ton de certains chefs de projet. L'approche conversationnelle est plus intrigante que productive. On s'en lasse vite.

N'utilisez pas les LLM comme instrument de connaissance. Peut-être pas internet non plus aussi 🤷.